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64 prisonniers palestiniens morts dans les geôles israéliennes depuis le début de la guerre sur Gaza

  • Photo du rédacteur: Stéphane GERBER
    Stéphane GERBER
  • 17 avr.
  • 2 min de lecture

Auteur : Stéphane GERBER


Ramallah – 17 avril 2025

La Commission palestinienne des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a annoncé que 64 détenus palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes depuis le début de la guerre sur la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023. Ce chiffre alarmant ne concerne que les prisonniers dont l’identité a pu être confirmée, alors que le crime de disparition forcée se poursuit dans les centres de détention israéliens.


Le dernier nom ajouté à cette liste tragique est celui de Mousab Hassan Adaili, originaire de la ville de Huwara, près de Naplouse. Il est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l’hôpital israélien Soroka. Adaili avait été arrêté le 22 mars 2024 et condamné à une peine de un an et un mois de prison.


Selon la Commission, au moins 40 des 64 prisonniers décédés provenaient de la bande de Gaza, soulignant l’ampleur des représailles qui visent également les détenus palestiniens, au-delà du front militaire.


Dans des déclarations précédentes, la Commission avait indiqué que le nombre total de prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation israélienne atteint actuellement 9 900, incluant femmes, enfants et de nombreux détenus administratifs enfermés sans accusation ni procès.


Les ONG palestiniennes et internationales dénoncent une détérioration dramatique des conditions de détention depuis le début de l’offensive, pointant du doigt des pratiques de torture, de privation de soins médicaux et des traitements inhumains systématiques.


La Commission appelle la communauté internationale à intervenir de toute urgence, à enquêter sur les violations dans les prisons israéliennes, et à faire pression sur Israël pour garantir la protection des droits fondamentaux des détenus palestiniens.


Alors que la guerre fait toujours rage à Gaza, les familles de prisonniers pleurent en silence leurs proches, morts dans l’ombre des murs des prisons, loin des regards et dans l’impunité la plus totale.

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