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France - Mehdi Nemmouche condamné à la perpétuité : la justice tranche face à un "terroriste" assumé

  • Photo du rédacteur: Maghreb Investigation
    Maghreb Investigation
  • 22 mars
  • 2 min de lecture

mehdi nemmouche
mehdi nemmouche

Paris, vendredi 22 mars 2025 - La cour d'assises spéciale de Paris a rendu son verdict. Mehdi Nemmouche, reconnu coupable d'avoir été un geôlier d'otages occidentaux et syriens au service de l'organisation terroriste Daech en 2013 et 2014, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans.

Aucun remords n'a transpiré de l'attitude de l'accusé, qui, pour ses ultimes paroles devant la cour, a réaffirmé qu'il ne s'excuserait "jamais" d'avoir été "un terroriste".


Un jugement sans appel


Le président Laurent Raviot, en prononçant la peine, n'a apporté aucune motivation supplémentaire, confirmant ainsi la gravité des charges retenues contre le djihadiste. Le parquet national antiterroriste, qui avait requis cette peine mercredi, justifiait son exigence par la nécessité de "protéger définitivement la société" face à un "véritable sociopathe dénué de toute empathie".

L'identification de Mehdi Nemmouche par d'anciens otages, parmi lesquels les journalistes Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, avait permis de confirmer son rôle de bourreau. Les quatre reporters français avaient été détenus en Syrie dans des conditions inhumaines, aux côtés de 25 autres otages occidentaux, dont certains avaient connu une fin tragique sous l'objectif des caméras de propagande de l'organisation terroriste.


Un parcours marqué par le sang


L'affaire Nemmouche est également associée à un autre crime d'ampleur : l'attentat du musée juif de Bruxelles, perpétré en mai 2014. Ce jour-là, quatre personnes avaient été froidement abattues par le terroriste, confirmant ainsi la dangerosité de celui qui venait d'être libéré du conflit syrien. Son interpellation quelques jours plus tard à Marseille avait mis un terme à son parcours meurtrier, mais n'avait pas effacé les traumatismes laissés par ses actes.

Avec ce verdict, la justice française adresse un message clair : les crimes de guerre et les actes terroristes ne resteront pas impunis. Alors que la lutte contre la radicalisation et le retour des djihadistes en Europe demeure un enjeu crucial, la condamnation de Mehdi Nemmouche rappelle la détermination des institutions à faire face à cette menace persistante.

 
 
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