Le Roi Mohammed VI a procédé, ce lundi, à une série de nominations stratégiques à la tête d’importantes institutions du Royaume. Selon un communiqué du Cabinet Royal, ces désignations s’inscrivent dans une volonté d’améliorer l’efficacité des instances chargées de la gouvernance, de la démocratie participative et de la protection des droits et libertés.
Abdelkader Amara à la tête du Conseil économique, social et environnemental
Parmi les personnalités nommées, Abdelkader Amara a été désigné président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Fort d’une expérience reconnue dans les affaires économiques et sociales, il aura pour mission de conseiller le gouvernement sur les grands défis liés au développement durable, à la croissance économique et aux politiques sociales du pays. Son rôle sera essentiel pour accompagner les réformes structurelles engagées par le Maroc.
Mohamed Benalilou, nouveau président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption
Dans le domaine de la transparence et de la bonne gouvernance, le souverain a confié la présidence de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption à Mohamed Benalilou. Spécialiste du droit et des questions de gouvernance, il sera chargé d’intensifier les efforts du Royaume en matière de lutte contre la corruption et de promotion de l’intégrité dans les institutions publiques et privées. Cette nomination intervient dans un contexte où le Maroc cherche à renforcer son cadre institutionnel pour garantir une gouvernance exemplaire.
Hassan Tariq, nommé Médiateur du Royaume
Autre nomination marquante : celle de Hassan Tariq au poste de Médiateur du Royaume. Ancien parlementaire et fervent défenseur des droits humains, il aura la lourde responsabilité de faciliter le dialogue entre l’administration publique et les citoyens. Son action visera à améliorer les relations entre l’État et les usagers des services publics, tout en veillant à la préservation des droits fondamentaux.
Ces décisions illustrent la volonté du Roi Mohammed VI de dynamiser les institutions constitutionnelles du Maroc. En renforçant leur rôle et leur efficacité, le souverain entend impulser une nouvelle dynamique institutionnelle au service du développement et de la modernisation du Royaume.